Mes années 80.

Depuis quelques temps, merci les potes, je découvre la synthwave. J’adore. Ça provoque chez moi une forme de nostalgie souriante quand j’en écoute. Les souvenirs d’après-midi devant les dessins animés et, bien sûr, de partie de jeux vidéos chez les potes reviennent. Mais je me suis rendu compte ce matin, en amenant les enfants à l’école et chez la nourrice, que mes années 80 n’étaient pas que ça. D’autant plus que ma famille n’avait pas de télévision.

Je me suis remémoré mes premières lectures, des Club des cinq, des Six compagnons et des Enyd Blyton en masse, du Roald Dahl évidemment, et quelques Michel aussi (Michel et les voleurs de voitures, étudié en CE2, ça vous parle?).

Mes années 80, c’est aussi mon premier canif (pas le petit fien, le couteau), fabriquer un arc et des flèches, vider un noyau d’abricot pour en faire un sifflet, fabriquer un moulin sur un petit ruisseau ou un barrage en pierres sur un plus gros cours d’eau. C’est apprendre à lire dans une école avec un instit pour tous les niveaux de 3 à 10 ans, école à laquelle j’allais à pieds le matin à travers les vignes du Gard. C’est coudre des vêtements pour les poupées de ma petite sœur. C’est Henri Dès, Steve Waring, Anne Sylvestre et Mannick & Jo.

Des avions en kit en polystyrène avec un nez en plastique et une hélice, des tours en biclou au terrain de cross, des piles de Journal de Mickey et des épisodes de Star Trek en noir et blanc, des Pif Gadget, des sacs de bonbons achetés chez le buralistes, des sacs de billes, des jeux de sociéte écolos, des amourettes d’écolier, de la musique sur cassettes, musiques du monde et chants grégoriens, des balades en forêt sous la pluie, des roadtrips de nuit en Deudeuche puis Rancho au gré des déménagements, des haltes au petit matin dans des routiers pour y prendre un petit-déjeuner de tartines beurre-confiture et chocolat chaud, des rencontres, de l’amitié, des amis perdus de vue, de nouveaux potes, et des découvertes…

Merci la vie.

Facebook m’a tuer.

Après une plongée dans les archives du web via archive.org, je me suis souvenu que j’ai un blog ici. À force de se raconter au quotidien, à la minute même, sur Facebook, on en oublie d’être soi-même. Quand je remonte dans mes billets sur ce blog, je vois une personne qui aimait transmettre ses intérêts, qui poussait ses coups de gueule, qui prenait le temps de sourcer ses publications, aussi futiles fussent ces dernières. Aujourd’hui, je ne fais que reposter sur Facebook des liens que j’ai vus sur Facebook. Je me rends compte que je n’y apporte presque rien de personnel. Alors me voilà ici. J’espère (pour la enième fois, déjà.) que j’arriverai à revenir parler des choses qui comptent pour moi, ici, chez moi.

À bientôt.

Votations belliqueuses…

Tiens, un petit billet politique, ça faisait longtemps.

Le 29 novembre, les Suisses sont appelés à donner leur avis sur plusieurs sujets. Les deux que je vais aborder ici sont des initiatives populaires : L’une, du GSSA, proposant d’interdire aux industries suisses de l’armement d’exporter des armes. L’autre, initiée et soutenue principalement par l’UDC, visant à interdire la construction de minarets en Suisse.

Que d’interdictions !

Ceux qui me connaissent savent ce que je vais voter, ou plutôt ce que j’ai déjà voté puisque je vote par correspondance depuis la France (et j’ai même mis cette votation à profit pour essayer le vote électronique pour la première fois).

Je suis pour une interdiction d’exporter des armes. En indécrottable pacifiste et idéaliste que je suis, je suis intimement persuadé que plus d’armes amènent plus de conflits et toutes les bonnes pratiques et intentions invoquées par les opposants de cette initiative ne changeront rien à la réalité telle que je la perçoit : les mines ne servent pas à assurer la paix. Celle-ci ne se fait pas par les armes mais s’installe quand toutes les parties en conflit déposent les fusils et entament le dialogue.

D’aucuns invoqueront aussi l’argument économique pour s’opposer à cette initiative, arguant que prendre cette direction mènera à une baisse de la production et donc des besoins en personnel, ce qui mettra maintes personnes au chômage. J’entends cet argument et j’ai sur ce sujet la même position que j’avais eue face aux grèves des buralistes français quand l’interdiction (encore une…) de fumer dans les restaurants et débits de boisson fut mise en place : l’industrie du tabac et plus encore celle de l’armement sont des marchandes de mort. Point. Mettre ces industries à mal met des gens au chômage. Cela ne tue personne. Si vous arrivez à invoquer les pertes d’emplois et les financières comme raisons valables à un maintien du statu quo, grand bien vous fasse. De mon côté, je ne peux m’y résoudre.

Concernant maintenant l’initiative visant à interdire la construction des minarets, je ne peux qu’y être opposé. Je balayerai de suite l’argument selon lequel certains pays musulmans refusant la construction de lieux de cultes chrétiens sur leur sol, nous devrions leur rendre la pareille. La loi du Talion, elle me file la nausée ! Elle pue la stupidité et le sang : la stupidité quand elle implique deux mômes dans une cour d’école, et le sang dans les conflits d' »adultes », notamment inter-religieux. Je sais que l’initiative ne veux pas interdire la construction de mosquées, mais qui voudrait d’une église sans clocher ?

J’ai lu dans un article récent que les courants qui connaissent la plus forte augmentation de fidèles dans le christianisme et l’islam sont respectivement l’œcuménisme et le soufisme, qui prônent tous deux une plus grande ouverture et un plus grand respect de l’autre. J’espère sincèrement que le résultat du vote vérifiera cet assertion.

Retour sur les Utopiales 2009.

Pour la première fois depuis que j’en connais l’existence, j’ai passé plus d’une demie-journée aux Utopiales de Nantes.  Ça a été trois jours fort agréables.

Quelques moments que j’ai beaucoup appréciés :

– Voir Metropolis de Fritz Lang sur grand écran. J’ai beau ne pas avoir l’habitude de ce type de cinéma, à aucun moment je n’ai eu l’envie de partir et le film m’a vraiment plu ;

– L’inauguration des éditions Critic et le lancement du premier livre de la maison, Le Sabre de Sang de Thomas Geha ;

– Des tables rondes intéressantes : Retour sur la loi HADOPI, Érotisme & SF et Libertalia, une utopie pirate (avec une tentative très mauvaise de mise en relation avec le « piratage » informatique) ;

– Et enfin beaucoup de rencontres avec beaucoup de personnes, beaucoup intéressantes et beaucoup sympas… :p

J’en reviens avec deux ou trois recueils de nouvelles et un projet personnel qui verra le jour prochainement (mais chut !)…

Mise-à-jour annuelle…

:p

Quoi de neuf ?

Petite récapépèt’ pour les quelques personnes qui n’ont de nouvelles de moi que via ce blog :

J’ai emménagé avec mon amie depuis un peu plus d’un mois. L’appart est encore en désordre mais nous sommes bien installés. Prochaine étape : on repeint tout. 🙂

J’ai définitivement quitté le monde de la restauration. Depuis septembre, je suis auxiliaire de vie scolaire, c’est-à-dire que j’accompagne deux collégiens qui ont besoin d’aide en classe. Je suis toujours animateur de loisirs le mercredi dans un centre qui accueille des enfants valides et handicapés. Je complète tout ça avec un boulot de surveillant sur le temps du midi dans un des collèges où j’interviens déjà comme AVS. J’expérimente le vrai cumul de petits jobs du prolo… 🙂 Et ça se passe plutôt bien.

Depuis les dernières vacances scolaires, je me déplace à vélo. C’était difficile au début mais, depuis que je déjeune le matin, ça va mieux… 🙂 Avec les beaux jours, les rollers vont aussi sortir du placard.

Claire et moi commençons à préparer nos vacnances de cet été. Youpie ! 🙂

C’est tout pour aujourd’hui. Quand le net sera enfin activé à la maison, merci SFR/Neuf, peut-être ce blog bénificiera-t-il d’un peu plus d’attention de ma part. 🙂

À mes amis G’neuvois !

Voilà. Cela fait dix ans que je vous connais. Dix ans. Nom d’un chien. Et même si j’ai quitté Genève depuis 1998, il ne se passe pas un jour sans que je pense à un moment sympa passé en votre compagnie.

Vous êtes le premier véritable groupe d’amis dont j’ai fait partie. Je ne sais pas si vous réalisez à quel point vous avez été d’une importance capitale dans mon développement personnel et social.

Merci à vous et à bientôt ! 🙂

Je vous aime. (Vous pensiez y échapper ? Râté !)

Le BAFA c’est extra…

Mais c’est éprouvant.

Huit jours intenses, formidables, formateurs, actifs, crevants, rythmés, chantés, joués, humains, riches et nourrissants. Et surtout pleins de rencontres (environ 30 nouvelles têtes).

Sans ordre particulier mais avec une pensée particulière pour chacun d’entre vous : Patrick « roi des cocktails », Harmony « privée de bac à sable », Juliette « j’ai des griffes mais je ne mords pas », Frédérique « oh que si tu vas l’avoir ton câlin », Audrey « vous avez une pièce d’identité ? », Kevin « Vroum, vroum, oh zut Seb m’a grillé », Olivier « le monstre gentil et pondérateur », Michel « je ne chante pas mais en fait si », Nathalie « discrète mais bien là », Élodie « je vous dis que c’est un hippopotame », Jeremy « j’ai eu eu des tympans mais j’en ai plus et 974 reprezent ! », Gwennola « la plus jolie des penguins avec des oreilles de chat », Audrey « je suis Cendrillon et je suis ok », Raphaël « j’ai eu été timide mais malheureusement pour vous c’était il y a longtemps », Amélie « ben si les cerises sucent leur pouce », Tim Mhy An « si tu sais pas écrire mon nom c’est pas la peine de me mettre dans ta liste », Lucie « tu t’en vas ? et mon bisou ? », Baptiste « et après ça, un bon match au stade rennais », Liliane « et sous mon corsage savez-vous quoi qui nya ? il y a un cœur, un gros cœur gros comme ça », Andréa « sans mentir, la meilleure et-tchik-et-tchakeuse du stage », Maxime « t’as un défaut, t’es trop grand », Erika « tu es la reine des coccinelles mais t’es sûre que ta mère s’appelle pas Colette ? », Christian « ben Christian quoi ! CQFD. », Julie « les pouces devant !!! », Josephine « je joue aux cubes si je veux », Sébastien « si on me demandait de rempiler une semaine avec vous, c’était oui direct ! », Jean-Baptiste « tu connais pas un lavomatic ouvert tard le soir ? » et Julie « joyeux anniversaire ».

Merci. Je vous aime tous, j’ai adoré passer ces huit jours avec vous et on se revoit vite. TRÈS vite.

Bisous, bisous bisous !